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L'interview

- Edith Clément, mais qui êtes-vous?!

- J'ai toujours été passionnée par l'art; l'Art avec un grand A, l'Art sous toutes ses formes. Et puis un jour, un premier jet à la peinture à l'huile : l'expression de non-dits...

- Quelles sont vos sources d'inspiration ?

- Et bien il y en plusieurs... Le corps humain... et sutout la danse . J'ai eu la chance de participer à un stage de danse contemporaine avec Daniel Dobbels choregraphe pour lequel j'avais d'ailleurs créé une série de toiles autour de sa création "l'enfer" . Quelques années plus tard, la compagnie Ops m'incluait dans un projet de danse, au coeur duquel la danse, la peinture et l'argile se sont rencontrées. Le « mouvement» reste source d’inspiration…

- Vous vivez en plein milieu de la campagne et nous nous trouvons dans vote atelier, rempli de bois mais aussi de pierres, et de nombreux autres outils. Quel sens donnez vous à cet amas d’objets ?

- La forêt qui nous entoure est effectivement une grande source de trouvailles pour moi ! Au travers de chaque morceau que je ramasse, je vois s'animer un corps, une femme, une danseuse... et en rentrant à la maison le travail peut commencer ! Pour ce qui est de la pierre, j'aime à glaner sur les plages du Finistère nord où j'essaye de passer beaucoup de temps et où j’ai eu l’occasion d’exposer à maintes reprises. J’aime aussi chercher dans les brocantes : une caisse, un casier d'imprimeur, de vieilles limes en métal... me donnent d’autres idées de créations. Je suis aussi appuyée dans cette tache par mes enfants et petits-enfants qui sont toujours à même de me ramener des trésors !

- Il semble que depuis quelques années, vous ayez aussi découvert un nouvel axe de création dominé de bleus et d’oranges. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

- Effectivement, depuis 2005, je me suis penchée sur la condition des femmes, l’enfermement et le non-droit. J’ai axé ma création sur les afghanes, sur ces silhouettes bleues, sur leur enfermement mais aussi leur vie, leur vie de Femme. Pour aller plus loin dans ma démarche, je suis entrée en contact avec la Fédération Mères pour la paix. En Afghanistan a été créé une maison des femmes comprenant centre social et médical, cours d‘alphabétisation et de formation qualifiante aux techniques d’artisanat local (broderie, poterie…) ainsi qu’une unité de protection maternelle infantile. Les conditions de la femme Afghane sont encore tellement à défendre ! Pour chaque œuvre vendue, je reverse une part (voire la totalité) à la Fédération. Pour moi, cet engagement signifie beaucoup. Mais je ne m’enferme pas pour autant sur cet unique thème, même s’il reste source de création. Et d'autres maillons s'ajoutent à la chaine de ma création...

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